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Dates
le 19 avril 2024
et
les 7 et 14 mai 2024
ou
le 18 octobre 2024
et
les 8 et 22 novembre 2024



Infos
Niveau :
Fondamentaux
Durée :
18h h
Tarif avec financement :
1000 € Net de taxe
Tarif particulier :
700 € Net de taxe


# Histoire de la photographie

Articulations majeures et nature du médium



  • Poser les bases de connaissances fondamentales en photographie (mouvements artistiques, avant-gardes et références majeures, textes fondamentaux et notions incontournables) dans une approche transversale mêlant histoire, théorie et esthétique


Amateurs à passionnés


Pas de pré-requis à cette formation


  • Comprendre et situer les enjeux du médium photographique et ses répercussions contemporaines


  • Format conférence illustrée à l’auditorium de l’ENSP
  • Approche à la fois historique et théorique du medium photographique



FORMATEUR | David Brunel
Docteur en philosophie esthétique et études psychanalytiques, écrivain, photographe, chercheur en Sciences Humaines et Sociales

 

En 6 chapitres thématisés, ce cycle de conférences propose d’effectuer des focus sur des faits, des idées, des photographes, à même de nous éclairer sur ce que recouvre le terme de “photographie” dans son histoire et dans sa nature.
Cette introduction à l’histoire de la photographie se déroule chronologiquement. Elle prend racine depuis l’orientation initialement prévue (montrer le monde, documenter) en passant par ses différentes tentatives d’émancipation (académisme, pictorialisme…) jusqu’à la création contemporaine, vaste et plurielle.

L’histoire du médium se lit encore au croisement de ses perspectives techniques et philosophiques, pour nous amener à mieux cerner les enjeux du médium et envisager son actualité.

  1. Enjeux esthétiques, une image machine, le médium questionné, la valeur indicielle, les premières images, les premiers auteurs, portrait intime versus portrait bourgeois. Photographie et science, académisme, naturalisme, pictorialisme.
  2. Straight photography, précisionnisme, FSA, Evans, Baudelaire et Flaubert, le style documentaire…
  3. L’avant-garde en Allemagne, le cadre documentaire, l’avant-garde en France, une figure tutélaire, Eugène Atget.
  4. Robert Frank, déconstruction du sens (moody pictures, in between..), la question de l’engagement et de la nécessité (R. M. Rilke, Lettres à un jeune poète, G. Deleuze, Qu’est-ce que l’acte de création?)
  5. Analogique/numérique, une fausse opposition invitant à reposer la question de la vérité en photographie — toute relative. L’imagerie numérique et sa flexibilité accrue convoque sainement le soupçon (au XIXe Camille Silvy, Gustave Le Gray…,  au XXe Keith Cottingham, Jeff Wall, Andreas Gursky…, au XXIe Barry Frydlender, Eva Lauterlein, Marcos Lopez… ).
  6. Vrai/faux, objectivité/subjectivité. Ces questions convoquent deux souches principielles de la mimésis : la copie et le simulacre. Par ce distinguo, quelques œuvres photographiques contemporaines diversifiant les formes du documentaire (Rob Horsntra, Catherine Poncin, Christian Patterson, Taryn Simon…) seront abordées, différenciées, examinées, explorées.

 

 


- Le formateur prend connaissance en amont des fiches d’auto-positionnement des stagiaires afin d’apprécier les attentes et le parcours professionnel de chacun. La formation peut être ainsi ciblée dans le respect du contenu pédagogique annoncé.
- L’apprentissage par le « faire » est valorisé par la réalisation d’exercices d’applications répondant aux compétences visées. La formation conduit et enrichie l’action du stagiaire.
- La pédagogie repose sur une dynamique participative avec la valorisation des retours d’expérience des participants et des meilleures pratiques.

Au terme de la formation, les stagiaires réactivent les apports de la formation au regard des objectifs visés avec l’aide du formateur.
Le stagiaire évalue la formation afin d’attester de son niveau de satisfaction et du degré d’acquisition de compétences. Les indicateurs relevés permettent d’améliorer le dispositif de formation.